Comment s’y prendre afin de faire une offre d’achat immobilier ?

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Souvent avant l’achat définitif d’un bien immobilier, l’acquéreur est amené à faire une offre d’achat immobilier au vendeur. En effet, après une visite du bien, il se peut que l’acheteur souhaite acquérir le bien. Du coup, c’est à ce moment que l’offre entre en jeu.

Ceci dans le but d’éviter le risque qu’un autre acheteur fasse une proposition au vendeur. Ainsi, l’offre d’achat fait preuve d’engagement venant de l’acquéreur auprès du vendeur. Quelques explications pour vous guider.

Évaluation de la valeur du bien

Effectivement, la première étape avant l’offre est l’évaluation de la valeur du bien immobilier. Il s’agit dans un premier temps de faire une étude du marché dans le quartier. Et de faire une comparaison de prix dans laquelle se situe le bien. Ensuite, de procéder à une visite minutieuse de la propriété.

Notamment de scruter dans les moindres détails les atouts, mais également les faiblesses. Il ne faut pas oublier d’analyser l’orientation de la maison, l’état du système électrique et de la plomberie. Mais aussi, des revêtements et des extérieurs s’il y en a. Cela permet d’obtenir la juste valeur.

Offre d’achat orale ou offre d’achat écrite ?

Après l’évaluation, la prochaine étape est le choix de l’offre. Il existe deux sortes d’offres que l’acheteur peut faire, dont l’offre d’achat orale et l’offre d’achat écrite. Le premier est une formulation orale qui n’engage pas à grand-chose.

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Tandis que le second est un engagement écrit réel au même titre qu’un acte juridique. Il est donc préférable d’opter pour l’offre orale si un doute persiste encore sur les intentions. Sinon, il est conseillé de choisir l’offre écrite pour ne pas laisser passer l’occasion d’acquérir le bien.

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Contenus de l’offre d’achat écrite

Dans le cas où le choix est celui de l’offre écrite. Alors il y a quelques informations qui doivent être mentionnées dans le document. Il y a bien évidemment le prix d’achat du bien accompagné de la durée de validité de l’offre. Ce dernier varie entre 5 à 10 jours.

Puis, suivi de la modalité de réponse du vendeur par lettre recommandée avec accusé de réception ou par voie d’huissier. En outre, il doit aussi y avoir le moyen de financement. Ainsi que le délai de rétractation qui est au maximum de 10 jours sans oublier les conditions d’application du contrat.

Ajout des clauses suspensives

Les clauses suspensives sont des moyens qui permettent d’annuler la vente immobilière même si le propriétaire accepte l’offre. Du coup, il ne faut pas négliger d’en prévoir en cas de doute au moment de faire l’offre.

Ces clauses peuvent être des refus de prêt par l’organisme financier et d’existence de servitudes. Ou d’un montant de travaux plus important qu’estimé. Ou encore, d’un bien en mauvais état comme la tuyauterie ou le système électrique.

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Possibilités de rétractation

Il est concevable que l’envie de se rétracter arrive pour une cause ou une autre. Alors, il est possible de le faire si le vendeur ne répond pas à l’offre pendant le délai imposé. Il peut aussi être annulé si le vendeur refuse la proposition ou que ce dernier fait une contre-proposition par écrit. De ce fait, l’offre d’achat devient alors caduque.

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